Avec une majorité retrouvée, Philippe Salasc peut désormais conduire la commune avec sérénité

Publié le par christine guillaume

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Aniane Après les élections partielles de novembre 2009 marquant le retour de la gauche à la mairie, Philippe Salasc fait le point de cette première année de mandature

 

Une majorité renforcée pour le maire de la commune

 

Depuis l’an dernier, la sérénité est revenue dans cette commune de 3000 habitants traditionnellement à gauche. L’équipe de Philippe Salasc s’est mise au travail.

 

H.d.J :Votre majorité fragile permet-elle de travailler sereinement ?

Mon premier souci a été de remanier l’exécutif pour avoir une majorité stable au sens le plus large possible en y incluant les indépendants. Je bénéficie d’une majorité assez large de 14 élus contre 5 restés dans l’opposition.

Comment fonctionne votre équipe aujourd’hui ?

Avec beaucoup de transparence y compris dans les domaines réservés. Les conditions de travail se sont apaisées. Rien n’est imposé, tout est proposé. Je délègue beaucoup pour faire avancer les choses, je dois rendre hommage à la volonté et la force de travail de toute mon équipe.

Quelles sont vos relations avec la population ?

Nous travaillons en étroite collaboration dans les grands projets avec le comité consultatif composé d’élus et de représentants de la société civile et associative.

Nous nous étions engagés à associer la population et c’est ce que nous faisons.

Quels projets d’avenir pour la commune ?

D’abord l’étude de programmation urbaine. L’Etat a mis à la vente l’ancien centre Henri Laborde . Nous souhaitons acquérir ce domaine situé au cœur du village, près des écoles  pour y créer un véritable pôle de jeunesse et de loisirs. La politique en faveur des adolescents est fondamentale pour nous. Nous continuons notre bras de fer  avec l’Etat la déviation de la commune. Les choses avancent, doucement mais sûrement.

Serez-vous le prochain maire à adopter la vidéosurveillance ?

Nous avons une hostilité totale pour les caméras. Ce n’est qu’une réponse marketing à une problématique de fond. Nous avons fait le choix d’aller au contact et de travailler en collaboration avec la gendarmerie.

Quelle est la situation financière de la commune ?

Elle est bonne et saine, les budgets sont équilibrés, vous savez reprendre une commune qui a été gérée par Manuel Diaz, c’est du pain béni.

Quelle est la place d’Aniane dans l’Intercommunalité ?

Aniane y a toute sa place avec trois élus et une vice-présidence. Notre commune est très impliquée dans les opérations de la CCVH : Le Grand Site, la Zone artisanale des Treilhes et bien entendu l’Abbaye, si chère aux anianais. A ce propos les travaux de sécurisation sont en cours et les appels à projets à vocation sont lancés. La population d’Aniane sera associée au débat .Je remercie le président Louis Villaret et les 27 communes de la CCVH  qui nous accompagnent dans nos projets.

On vous disait communiste et pourtant vous venez de rejoindre le PS, pourquoi ? C’est un choix personnel, je viens d’une pensée humaniste. Je pense que le parti socialiste est la force politique qui va peser le plus dans l’avenir. Mais je ferai toujours partie de ceux qui prônent l’unité de toutes les forces de gauche dès le 1er tour. Quant à mes relations avec le conseiller général Manuel Diaz, elles sont très bonnes, notre objectif commun est de travailler pour l’intérêt de la commune.

Avez-vous d’autres ambitions politiques ?
Vous savez, j’aime mon village et je m’y consacre pleinement.  J’ai promis aux anianais de conduire la mairie dans le respect de toutes les sensibilités, dans la transparence et à l’écoute de tous. C’est mon défi. Après on verra…

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