Tombée de métier à l'Atelier National de Tapis de la Manufacture de Lodève
La prochaine tombée de métier à la Savonnerie de Lodève est prévue fin 2011
Evènement.Après 18 mois de travaux, l'Atelier National de Tapis de la Manufacture de Lodève a fêté sa tombée de métier.
L'oeuvre de Stéphane Bordarier à la Savonnerie
Tombée de métier à la Savonnerie. Pour l'occasion, une cérémonie était organisée dans les locaux de la Manufacture de l'Atelier National en présence d' Yves Bailleux-Moreau, adjoint délégué aux métiers d'Art, d'Hadj Madani, adjoint à la culture ,d'Yvonne Papin, Conservatrice du musée Fleury et de Bernard Schotter, administrateur du Mobilier national.
Chaque tombée de métier, qui en jargon d'initié signifie la fin des travaux est un moment d'émotion intense qui concrétise des mois, voire des années de travail. Des tapis réalisés selon une technique de tissage vieille de quatre siècles réalisée dans les locaux de l'ancienne manufacture royale de tapis dont l'origine remonte à Henri IV et qui tire son nom d'une ancienne manufacture de savons que Louis XIII installa en 1627, dont le terme "savonnerie" a été repris pour désigner le tissu de haute laine appartenant à la catégorie des velours employés généralement pour tisser ces tapis.
L'atelier de Lodève ,unique annexe en France de la Manufacture nationale de Tapis est rattaché à l'Etat depuis 1966 .Son activité principale est la production au point noué, des tapis réalisés d'après des artistes contemporains mais aussi la réédition des tapis des XVIIe-XIXe siècles. Ces œuvres uniques sont destinés au Mobilier national pour les bureaux des bâtiments officiels, des ambassades, des ministères ou le Palais de l'Elysée .Cette année, c'est une œuvre de l'artiste nîmois Stéphane Bordarier qui reconstituée à travers un tapis sous forme de diptyque « bleu » et « violet de mars" qui a nécessité près de 18 mois de travail.
."Un parfait exemple de coopération transversale entre le Patrimoine, la Culture et les Métiers d'art. »'a souligné l'adjoint aux métiers d'Art en remerciant le chef d'atelier Christophe Pellissier et l'ensemble du personnel pour ce chef d'œuvre lodévois