Aspiran ; Un entretien préalable au licenciement dénoncé comme une répression syndicale par la CGT

Publié le par christine guillaume


Une délégation CGT est venue soutenir Corinne defait convoquée pour un entretien préalable de licenciement

Social
. La direction de la maison de retraite d’Aspiran conteste un accident de travail et convoque la salariée à un entretien préalable au licenciement

Motif non officiel : être adhérente à la CGT

« Halte à la répression syndicale ». Le leitmotiv de la délégation CGT venue soutenir leur camarade Corinne Defait lors de son entretien préalable au licenciement était on ne peut plus clair. Derrière la contestation d’un accident de travail par la direction de la maison de retraite Gérard Soularges d’Aspiran se cache, selon les syndicalistes « une réalité on ne peut plus tendancieuse. : la direction veut faire un exemple en terrorisant ses salariés pour éviter que la CGT Santé et Action Sociale ne s’implante dans son établissement » Esperanza Martinez, déléguée syndicale CGT  Mutualité Française Hérault n’est pas dupe « si la chose n’était pas aussi dramatique, on pourrait presque en rire. En effet la direction accuse notre camarade de s’être volontairement tapé sur le nez pour justifier un accident de travail  ».

 

« Un abus de pouvoir »

Un prétexte que dénonce également Marie-Claude Bastide, secrétaire de l’union Locale CGT Clermont-Lodève «  On a de plus en plus affaire à des propositions de licenciement sur des bases de non respect du Code du travail, pour moi, il s’agit  ni plus ni moins qu’un abus de pouvoir et d’une machination pour se débarrasser de salariés engagés syndicalement ».Pendant ses trente années de conseillère prud’homale, Marie-Claude Bastide en a vu de toutes les couleurs, mais cette fois la coupe est pleine « dans notre Région qui souffre d’un taux de chômage énorme, les patrons se sentent libres de faire tout et n’importe quoi à l’encontre des salariés. C’est du chantage à l’emploi et ça devient grave ».L’émotion était grande pour Corinne Defait sous le coup d’une accusation qu’elle conteste : «  ils m’accusent de m’être donné un coup de poing toute seule sur le nez, c’est dément. Pourtant ce coup malencontreux d’un résident a été constaté par un médecin en poste à la Maison de retraite. ». Dans l’attente de la  notification de son licenciement, Corinne Defait rencontrera l’avocat de la CGT afin d’examiner les suites à donner à cette affaire.   

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